Belle surprise ce soir, sur Arte 28 minutes, sous la forme d’une présentation par l’auteure d’un essais sur l’antisémitisme, Réflections sur la question antisémite, par Delphine Horvilleur. Rarement il nous a été de voir une personne exposant son propos avec une telle cohérence et une telle qualité dans le débit et l’expressivité.

Bravo à Madame Horvilleur, bravo à Arte 28 Minutes, dont d’ailleurs l’équipe semblait partager mon sentiment, tellement ils étaient muets et la bouche ouverte, buvant les paroles de leur hôte avec une délectation manifeste que je supposais semblable à la mienne, pour le fond et la manière.

Dans un autre registre, le parcours de cette dame est particulier pour de multiples raisons. La contestation actuelle contre la domination masculine a-t’elle réveillé de nouvelles énergies ? J’espère que la parole de cette dame aurait néanmoins pu percer le mur phallocrate, c’est peut-être un hasard que nous l’entendons maintenant. Mais allons-nous avoir de nouvelles surprises ? Oh oui, s’il-vous-plaît, oh oui !

Ils ont inventé la bagnole de merde.

https://www.audi.fr/fr/web/fr/gamme/tron/concepts-audi-e-tron.html

Il y a un gros retour sur les années ’60 pour le moment. En tant que ‘survivant’, je voudrais dire que les années ’60 ont été géniales pour les raisons suivantes :

1. L’invention et la diffusion de la pilule contraceptive. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le plaisir sexuel était sans danger. Un enfant ? Qu’il vienne, il est le bienvenu. Une maladie ? Non, et merci à M. Fleming. Et aussi les gardiens du troupeau ont perdu beaucoup de leur pouvoir. Nous les avons facilement écartés et oubliés.
2. La musique et le cinéma, et leur diffusion, reflets de cette nouvelle liberté.
3. Des idées inspirées par ces désir de liberté et la curiosité, diffusées par de nombreux livres, par exemple Les portes de la Perception, d’Aldous Huxley, 1954.

Et puis les gens qui ont eu la chance d’être là, d’ouvrir leurs yeux et de les garder ouverts.

Tout le reste n’est que parole de vendeurs de soupe. Ne vous laissez pas abuser.
(Nosferatu: Phantom der Nach, Werner Herzog, 1979)

(Note inspirée par la vision du documentaire sur Arte « Les Sept Vies d’Elvis », David Upshal, UK 2017)

Le clocher est celui de l’église de Labastide-Murat.

Le soleil a fait une timide apparition avant de se coucher, pour nous donner cette magnifique lumière.