
En Ariège, entre Azas et Le Trein d’Ustou.
En Ariège, entre Azas et Le Trein d’Ustou.
Le Musée Picasso à Paris est une merveille de beauté, de lumière et de contenu. L’œuvre y est présentée sous différents éclairages, par période, par thématiques ou lieu de création. Les petites pièces blanches qui servent de réceptacle nous aident par leur discrétion et leur agencement à appréhender toutes les facettes des objets. Pas de grands panneaux descriptifs, pédagogiques et bruyants, pas de signaux, rien qui puisse vous distraire de la vision des peintures et sculptures. Mais aussi des sièges où l’on peut admirer. Il me semblait que tous les visiteurs de ce jour partageaient mon plaisir. Ils gardaient une distance appréciative des œuvres, ce qui permettait à tous d’en profiter également. Comme guide, les quelques feuilles du petit Plan du Musée, disponible gratuitement à l’entrée en plusieurs langues, sont tout-à-fait suffisantes.
Un plaisir venant rarement seul, je suis tombé amoureux de ce petit tableau appelé « Nature morte au pichet et aux pommes » daté de 1919. A la recherche de ce qui avait pu me séduire dans cette peinture d’apparence austère mais tellement vivante, je suis tombé sur une citation d’un livre de Pierre Daix, « Pour une Histoire Culturelle de L’Art Moderne ». On dirait le début d’une nouvelle aventure. Ah oui, hier, c’est vendredi 13.
Le Ministère Français de la Culture et de la Communication a publié une Charte Synthétique de l’Usage de la Photographie dans un Établissement Patrimonial, disponible à partir de l’adresse http://www.culturecommunication.gouv.fr/tousphotographes/. Quand cette charte est appliquée, il est donc permis de photographier dans les musées, avec quelques restrictions claires et peu contraignantes. (pas de flash, pas d’accessoires sauf autorisation, respect des personnes – visiteurs et personnel – et naturellement des œuvres exposées).
Merci !
Nous avons visité l’exposition Lascaux 3 à Bruxelles aujourd’hui.
Lascaux 2 est une œuvre d’art en elle-même, qui mérite d’être montrée et expliquée au public. C’est un site lumineux. Malheureusement, à Bruxelles, tout baignait dans la pénombre, et dans un lieu beaucoup trop exigu. Même les panneaux d’explication devaient être lus les yeux plissés. Par bonheur, un petit film en 3D vous replonge dans la magie.
Il manquait aussi une ligne du temps. Peut-être il y en avait une, mais je ne l’ai pas remarquée. Nous ne nous imaginons plus quand ces fresques ont été réalisées. Elles font partie du brouillard du passé.
Globalement, je trouvais l’exposition beaucoup trop pédagogique. Je ne crois pas que Lascaux soit un site ludique. J’aurais néanmoins attendu que l’on expose plus sur la technique d’utilisation du support, la simplicité des traits et le caractère mystérieux des dessins.
Mais sans doute est-ce ma vision affaiblie par l’age, puisque j’avais le même sentiment en sortant de l’exposition Sésostris à Lille. Étalage de pédagogie et absence de cette lumière qui doit susciter l’admiration. Allons nous dans un musée pour apprendre ou pour être ébloui ? On peut apprendre partout, ce serait bien que les musées nous éclairent.
Il semble que les curateurs du Louvre-Lens ont compris ce désir. La Galerie du Temps, sorte de salle d’exposition permanente, est une longue salle où les œuvres sont montrées au voisinage d’autres de la même époque, sans souci apparent de lieu ou d’origine culturelle, tout au long d’un mur sur lequel s’alignent des repères temporels. On peut critiquer les choix des œuvres, qui font la part belle à l’Europe, mais la visite est passionnante, surtout pour la période de l’Antiquité.
Photo : Louvre-Lens, La Galerie du Temps.
Voilà donc que, puisque je veux vivre en France, je m’intéresse à la Révolution Française, mythe fondateur. Pendant mes années d’écoles, l’histoire de France et les évenements qui ont précédé le Premier Empire ont toujours fait office d’épouvantail. En quelques années, il y a eu une assemblée, puis une assemblée constituante, puis une assemblée législative puis une convention, et des tas de personnages dont il m’avait semblé que le destin commun était de perdre la tête dans un panier. Il fallait retenir ces institutions, ces dates et les noms qui y étaient associés, et les reproduire à l’examen final du cours d’histoire. Donc, je trouve une histoire de la Révolution Française, fort passionante et je la lis pratiquement d’une traite (Une histoire de la révolution Française, Eric Hazan). La dernière phrase du dernier chapitre me fait comprendre que je viens de lire un ouvrage polémique.
Ma curiosité est piquée au vif. Comment poursuivre ? Il me semble qu’une histoire en écrite en français rendrait mieux l’ambiance dans la langue originale des participants. Alors, en vrac, Tocqueville, Michelet, Jaurès, Furet ? L’approche anglophone paraît moins partisane, mais en sommes-nous sur ? Schama ? Non, je veux lire les discours de Marat, Danton, Saint-Just ou Robespierre dans le texte. Voilà où j’en suis. Ah oui, ce doit être une édition électronique. Bah bah bah, ne tirez pas cette tête.
En passant, et pour mémoire, un article sur la controverse née de la publication de l’ouvrage de Furet/Richet m’a apporté quelque lumières sur la difficulté à se documenter et sur les enjeux de l’histoire de le Révolution française. (« Penser la controverse : la réception du livre de François Furet et Denis Richet, La Révolution française », Annales historiques de la Révolution française, Julien Louvrier, http://ahrf.revues.org/11382)
Ce magnifique dolmen se situe près d’Assier dans le département du Lot et est nommé la Table-de-Roux (Teoulo del Roux en occitan).
Le Quercy offre une des plus importantes concentrations de mégalithes de France, après l’Aveyron et l’Ardèche, mais avant la Bretagne. Leur visite est une aventure passionnante qui permet d’utiliser des cartes topographiques, boussoles et GPS et aussi de porter un autre regard sur le pays, en accédant à des lieux souvent à l’écart des grands sites touristiques.
Comme source pour vos randonnées, je recommande l’ouvrage de Bruno Marc, Dolmens et Menhirs du Quercy, paru aux Nouvelles Presses du Languedoc en 2010, ISBN 978-2-35414-036-6.