Voilà donc que, puisque je veux vivre en France, je m’intéresse à la Révolution Française, mythe fondateur. Pendant mes années d’écoles, l’histoire de France et les évenements qui ont précédé le Premier Empire ont toujours fait office d’épouvantail. En quelques années, il y a eu une assemblée, puis une assemblée constituante, puis une assemblée législative puis une convention, et des tas de personnages dont il m’avait semblé que le destin commun était de perdre la tête dans un panier. Il fallait retenir ces institutions, ces dates et les noms qui y étaient associés, et les reproduire à l’examen final du cours d’histoire. Donc, je trouve une histoire de la Révolution Française, fort passionante et je la lis pratiquement d’une traite (Une histoire de la révolution Française, Eric Hazan). La dernière phrase du dernier chapitre me fait comprendre que je viens de lire un ouvrage polémique.
Ma curiosité est piquée au vif. Comment poursuivre ? Il me semble qu’une histoire en écrite en français rendrait mieux l’ambiance dans la langue originale des participants. Alors, en vrac, Tocqueville, Michelet, Jaurès, Furet ? L’approche anglophone paraît moins partisane, mais en sommes-nous sur ? Schama ? Non, je veux lire les discours de Marat, Danton, Saint-Just ou Robespierre dans le texte. Voilà où j’en suis. Ah oui, ce doit être une édition électronique. Bah bah bah, ne tirez pas cette tête.
En passant, et pour mémoire, un article sur la controverse née de la publication de l’ouvrage de Furet/Richet m’a apporté quelque lumières sur la difficulté à se documenter et sur les enjeux de l’histoire de le Révolution française. (« Penser la controverse : la réception du livre de François Furet et Denis Richet, La Révolution française », Annales historiques de la Révolution française, Julien Louvrier, http://ahrf.revues.org/11382)