Sous le titre « Quelle était la chanson la plus populaire lors de votre conception (ou de votre naissance) ? », l’édition en ligne du Monde d’aujourd’hui a proposé une application qui « vous révèlera la chanson et l’artiste numéro 1 au moment de votre conception et celle de votre naissance. » Malheureusement, leurs « données ne concernent que la période de 1963 à 2006. »
Puisque je suis né en 1954, je suis en dehors du champs. C’est une première pour moi.
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Le premier papillon de l’année !
Où suis-je ?
Il faut d’abord se réveiller et se sécher.
Environ six centimètres d’envergure, ce qui me semble grand. Non, c’est la taille normale pour un Vanessa Atalanta, appelé communément Vulcain.
Puis, une demi-heure plus tard, on prend le premier déjeuner.
Photographié à Wijgmaal (Leuven), le 7 mars 2015.
Addenda : En fait, j’ai tout faux. Ce sont des papillons migrateurs, qui viennent du pourtour de la Méditerranée. Celui-ci soit vient d’arriver, soit aurait exceptionnellement hiverné chez nous.
Le château d’Horst, en Brabant.
Ce dimanche, belle ballade d’hiver autour du château d’Horst à Sint-Pieters-Rode. Le château lui-même est superbe, très romantique dans son reflet sur l’étang qui l’entoure. Les environs, un bois marécageux, ont été aménagés pour la randonnée courte et familiale. N’oublions pas les bottes en caoutchouc ou les bottines de marche, et profitons du bon air.
Merthyr.
Arte a plus souvent que d’autres chaînes la bonne manière de vous envoyer trop tard au lit. Cette nuit, à une heure du matin, on pouvait y voir « Astronauts, Vikings and Ghosts », de Robert Haines. Le film met en scène les amis d’enfance du photographe dans sa ville d’origine, Merthyr, au Pays de Galles. Bien que très inspiré par la nostalgie d’un passé disparu, le ton est optimiste et enjoué. Peut-être ces communautés de quartiers sont moins évidentes qu’il y a 40 ans. En plus, elles prennent d’autres formes et ont d’autres moyens de communication. Mais aussi, une communauté se construit et se développe dans la chaleur humaine, et c’est de cela dont le film parle.
Impressions d’automne.
Photographier les éclairs.
La disparition des insectes menace toute la biodiversité.
Les signeaux d’alarme retentissent de plus en plus souvent. Hier dans Le Monde en ligne, on pouvait lire un article très complet et très interessant sur les dommages que certains insecticides font au milieu naturel (Le déclin massif des insectes menace l’agriculture) . Il ne faut pas être observateur pour le constater. Les populations d’insectes diminuent, la diversité des especes également. On peut ne pas déplorer l’absence de moustiques, mais celle de papillons et d’abeilles est plus inquiétante. C’est ainsi que dans mon site urbain, au mois de juin, j’ai vu mon premier papillon cette année hier, alors que les années précédentes, nous avons toujours observé des plusieurs représentants de plusieurs especes bien avant ce moment. Un plan de lavande qui bourdonnait d’abeilles il y a 10 ou 15 ans n’en accueille maintenant que quelques unes. Même les fleurs de buddleia sont désertées.
Dans un autre article intitulé « Les Français inégaux devant la baisse de la qualité du sperme« , on constate que les régions qui « présentaient … une tendance plus marquée que l’ensemble du territoire à une diminution de la qualité morphologique des spermatozoïdes » sont aussi les régions qui « présentent une population importante susceptible d’être exposée à des produits tels que les pesticides, pouvant perturber le bon fonctionnement hormonal. « .
Voilà donc matière à inquiétude, reflexion et action.
« Her »
Dans le même esprit de recherche sur l’intrusion de l’électronique fine et de la programmation dans notre vie quotidienne, ce film très étrange avec un extraordinaire Joachim Phoenix. J’ai été semé en cours de route mais c’est néanmoins une excellente contribution pour une réflexion sur les machines intelligentes, sensibles … et bavardes. Et disposant d’un certain degré d’autonomie aussi, dont par bonheur elles usent pour le bien de leur propriétaire. Egalement filmé dans de superbes lieux.
« Her », un film de Spike Jonze, sorti en 2013, avec Joachim Phoenix.
Äkta människor.
Mon premier contact avec les ‘séries’ fut le célèbre docteur, Gregory House, qui m’a accompagné jusqu’à la quatrième ou cinquième saison avant que je ne me lasse du scénario répétitif. Une de mes limites est qu’on ne brûle pas ce qu’on a adoré. Donc la déchéance du docteur ne me semblait pas un bon spectacle, je reniflais l’arnaque, la réhabilitation suivie d’une nouvelle descente aux enfers, et on recommence ad libitum.
Mais j’étais mordu par le format, les courtes histoires au rythme rapide et s’articulant autour d’un personnage ou d’un thème. Rapidement en manque, je me suis tourné vers Miami et son tueur en série. Le destin de Rita m’a vraiment choqué, mais Lumen, elle, m’a profondément ennuyé et j’ai quitté Dexter avant la fin de cette saison. Me rappelant un article dans le Monde des Séries (un blog qui paraissait dans l’édition en ligne de mon journal favori) et qui parlait d’une autre série de manière dithyrambique … mais dieux! comment n’en avais-je jamais entendu parler… j’ai trouvé la première saison dans une grande surface de médias, et ce grâce à l’aide d’un vendeur car je ne me souvenais que du nom de la ville où l’action se déroulait, Baltimore.
Donc j’ai passé 4 mois à regarder The Wire, une fois, deux fois, la montrant à tous les visiteurs, les cinq saisons, cette permanente recherche de la vérité, ce continuel étalage des barreaux de nos prisons.
Et après cette expérience unique, qui m’a profondément marqué, allais-je me retrouver une fois de plus dans le désert, sans nourriture et sans eau ? Non. Äkta människor !