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Une première : trop vieux pour participer.

Sous le titre « Quelle était la chanson la plus populaire lors de votre conception (ou de votre naissance) ? », l’édition en ligne du Monde d’aujourd’hui a proposé une application qui « vous révèlera la chanson et l’artiste numéro 1 au moment de votre conception et celle de votre naissance. » Malheureusement, leurs « données ne concernent que la période de 1963 à 2006. »
Puisque je suis né en 1954, je suis en dehors du champs. C’est une première pour moi.

Le Musée Picasso à Paris.

Le Musée Picasso à Paris est une merveille de beauté, de lumière et de contenu. L’œuvre y est présentée sous différents éclairages, par période, par thématiques ou lieu de création. Les petites pièces blanches qui servent de réceptacle nous aident par leur discrétion et leur agencement à appréhender toutes les facettes des objets. Pas de grands panneaux descriptifs, pédagogiques et bruyants, pas de signaux, rien qui puisse vous distraire de la vision des peintures et sculptures. Mais aussi des sièges où l’on peut admirer. Il me semblait que tous les visiteurs de ce jour partageaient mon plaisir. Ils gardaient une distance appréciative des œuvres, ce qui permettait à tous d’en profiter également. Comme guide, les quelques feuilles du petit Plan du Musée, disponible gratuitement à l’entrée en plusieurs langues, sont tout-à-fait suffisantes.

Nature morte au pichet et aux pommes, 1913

Nature morte au pichet et aux pommes, 1919.

Un plaisir venant rarement seul, je suis tombé amoureux de ce petit tableau appelé « Nature morte au pichet et aux pommes » daté de 1919. A la recherche de ce qui avait pu me séduire dans cette peinture d’apparence austère mais tellement vivante, je suis tombé sur une citation d’un livre de Pierre Daix, « Pour une Histoire Culturelle de L’Art Moderne ». On dirait le début d’une nouvelle aventure. Ah oui, hier, c’est vendredi 13.

Photographier dans les musées.

Le Ministère Français de la Culture et de la Communication a publié une Charte Synthétique de l’Usage de la Photographie dans un Établissement Patrimonial, disponible à partir de l’adresse http://www.culturecommunication.gouv.fr/tousphotographes/. Quand cette charte est appliquée, il est donc permis de photographier dans les musées, avec quelques restrictions claires et peu contraignantes. (pas de flash, pas d’accessoires sauf autorisation, respect des personnes – visiteurs et personnel – et naturellement des œuvres exposées).

Merci !

Le premier papillon de l’année !

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Il faut d’abord se réveiller et se sécher.

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Environ six centimètres d’envergure, ce qui me semble grand. Non, c’est la taille normale pour un Vanessa Atalanta, appelé communément Vulcain.

Puis, une demi-heure plus tard, on prend le premier déjeuner.

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Photographié à Wijgmaal (Leuven), le 7 mars 2015.

Addenda : En fait, j’ai tout faux. Ce sont des papillons migrateurs, qui viennent du pourtour de la Méditerranée. Celui-ci soit vient d’arriver, soit aurait exceptionnellement hiverné chez nous.

Le château d’Horst, en Brabant.

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Ce dimanche, belle ballade d’hiver autour du château d’Horst à Sint-Pieters-Rode. Le château lui-même est superbe, très romantique dans son reflet sur l’étang qui l’entoure. Les environs, un bois marécageux, ont été aménagés pour la randonnée courte et familiale. N’oublions pas les bottes  en caoutchouc ou les bottines de marche, et profitons du bon air.

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Merthyr.

Arte a plus souvent que d’autres chaînes la bonne manière de vous envoyer trop tard au lit. Cette nuit, à une heure du matin, on pouvait y voir « Astronauts, Vikings and Ghosts », de Robert Haines. Le film met en scène les amis d’enfance du photographe dans sa ville d’origine, Merthyr, au Pays de Galles. Bien que très inspiré par la nostalgie d’un passé disparu, le ton est optimiste et enjoué. Peut-être ces communautés de quartiers sont moins évidentes qu’il y a 40 ans. En plus, elles prennent d’autres formes et ont d’autres moyens de communication. Mais aussi, une communauté se construit et se développe dans la chaleur humaine, et c’est de cela dont le film parle.

Lascaux 3 à Bruxelles, et autres expositions dans le Nord.

Nous avons visité l’exposition Lascaux 3 à Bruxelles aujourd’hui.
Lascaux 2 est une œuvre d’art en elle-même, qui mérite d’être montrée et expliquée au public. C’est un site lumineux. Malheureusement, à Bruxelles, tout baignait dans la pénombre, et dans un lieu beaucoup trop exigu. Même les panneaux d’explication devaient être lus les yeux plissés. Par bonheur, un petit film en 3D vous replonge dans la magie.
Il manquait aussi une ligne du temps. Peut-être il y en avait une, mais je ne l’ai pas remarquée. Nous ne nous imaginons plus quand ces fresques ont été réalisées. Elles font partie du brouillard du passé.

Globalement, je trouvais l’exposition beaucoup trop pédagogique. Je ne crois pas que Lascaux soit un site ludique. J’aurais néanmoins attendu que l’on expose plus sur la technique d’utilisation du support, la simplicité des traits et le caractère mystérieux des dessins.

Mais sans doute est-ce ma vision affaiblie par l’age, puisque j’avais le même sentiment en sortant de l’exposition Sésostris à Lille. Étalage de pédagogie et absence de cette lumière qui doit susciter l’admiration. Allons nous dans un musée pour apprendre ou pour être ébloui ? On peut apprendre partout, ce serait bien que les musées nous éclairent.

Il semble que les curateurs du Louvre-Lens ont compris ce désir. La Galerie du Temps, sorte de salle d’exposition permanente, est une longue salle où les œuvres sont montrées au voisinage d’autres de la même époque, sans souci apparent de lieu ou d’origine culturelle, tout au long d’un mur sur lequel s’alignent des repères temporels. On peut critiquer les choix des œuvres, qui font la part belle à l’Europe, mais la visite est passionnante, surtout pour la période de l’Antiquité.

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Photo : Louvre-Lens, La Galerie du Temps.